Le 21 janvier, la Ligue Nouvelle-Aquitaine connaîtra le nom de son premier Président. Parmi les trois candidats figure Amado Carreras ex-Président de la Ligue Aquitaine et qui nous évoque sa vision de la campagne actuelle jugée trop "violente" et les grandes idées de son programme. Interveiw excllusive.
Amador Carreras se plaint à le dire, sa campagne représente la “force tranquille“. L’approche de l’élection du Président de la Ligue Nouvelle Aquitaine, prévue le 21 janvier, n’y change rien, pas d’affolement dans le camp ex-Aquitain. La ligne directrice reste toujours la même, se démarquer de toute cette agitation et ne pas faire enfler la polémique quotidienne au profit du rassemblement.
Pas de la politique mais du foot
“J’ai tendance à dire que je suis un homme de consensus alors je ne préfère pas répondre“. En ces mots, Amador Carreras le répète mais pour lui football rime plus avec “convivialité et solidarité” qu’avec tout ce qu’il peut se dire dans ce climat actuel basé sur des attaques répétées : “C’est un climat politique et ce n’est pas ce que mérite le foot amateur, certains passent leur temps à critiquer et les clubs n’en peuvent plus de ces règlements”. L’actuel Président intérimaire de la Nouvelle Aquitaine se dit un peu effrayé par la violence de cette campagne et préfère ne pas entrer dans ce jeu là : “On préfère respecter l’être humain, pas d’attaques ciblées, on les laisse faire” avant de rassurer que ce choix est celui : “non pas de la lacheté mais du respect envers les clubs“.
Un programme “réalisable“
La posture des uns et des autres s’opposent sans concession mais dans le fond qui dit élection dit programme et donc promesse. Là encore, le discours du candidat de l’ex-Aquitaine oublie la fioriture et va à l’essentiel : “Mon programme n’est pas sympathique, il est réalisable. Nous sommes transparents, clairs et si nous perdons ça sera avec honneur. On fera ce qu’on a dit et on ne fera pas ce que l’on n’a pas dit“.
Parmi les quelques mesures déjà promises figurent le prix des licences : “Nous voulons développer un axe médian dès le premier juillet pour uniformiser le prix des licences et prévenir qu’aucun surcout ne sera à assumer pour les clubs. Nous l’assumerons sur nos fonds propres pendant un ou deux ans.” Un choix plus mesuré que d’autres opposants : “le prix sera, par la suite, indéxé sur le coût de la vie” et si d’éventuelles exédents il y aurait, ils seraient alors reversés comme déjà expérimentés : “En Aquitaine, nous avions récolté 500 000 euros permettant aux clubs de payer la tablette 17 euros“.
Autre proposition, la création d’une commission régionale de contrôle des finances pour “suivre le budget chaque mois et de manière indépendante“. Composée de Présidents de clubs, la commission pourra en saisir d’autres si des manquements graves venaient à être observés.
L’unification : un travail de longue haleine
“Nous sommes une grande famille mais avec aucun lien de parenté” image Amador Carreras, avouant qu’il y aura un “grand travail d’harmonisation” à faire. Cette grande et vaste Ligue de football aux prérogatives différentes liés aux différents aspects géographiques et démographiques n’inquiètent nullement le candidat : “Le football est unique”. Effectivement, il est notable que plusieurs Districts n’ont pas de représentants sur la liste du candidat. Une chose que le principal intéressé tentera de corriger au lendemain de l’élection : “Je demanderai aux Districts concernés de désigner un President de club qui sera intégré dans notre équipe en passant par de nouveaux statuts. Nous nous excusons de certaines absences, il ne faut pas nous en vouloir“.
Pour conclure, Amador Carreras a le mot de la fin afin de s’adresser au monde du football de la Nouvelle Aquitaine : “Je voudrais que cesse ce débat stérile et que le football retrouve sa sérénité. J’ai passé un mandat en Aquitaine avec une harmonie parfaite et ce n’est pas un hasard si les 5 Districts me soutiennent. Je voudrai vous dire que tout le monde aura sa place. Le siège à Puymoyen restera à Puymoyen et nous aurons un équilibre avec les infrastructures en Aquitaine. Je vous fais confiance et vous donne rendez-vous le 21 janvier.“